
En théorie, dans les pays proclamés « industrialisés » on a tout : sécurité, un toit au-dessus de nos têtes, assez d’argent pour vivre… Ça, c’est la théorie. Alors pourquoi autant de dépressions ? De burn-out ou de suicide ?
Parce qu’on manque de la chose essentielle : l’amour inconditionnel.
Même si a priori, sur papier, tout a l’air clean. Des parents qui vous aiment, des camarades de classe, une super grand ma qui vous fait des gâteaux, un mari, un chien… jusque-là, no soucy. Sauf que, dès petits, nous subissons des mini traumatismes. Ces traumatismes prennent la forme de remarques, engueulades, coups pour certains, voire abus. Et ça perdure tout au long de notre vie.
Il en suffit de peu pour changer le cours d’une vie, pour perdre confiance et estime de soi, pour faire des choix complètement différents. Les mots suffisent, et font tout autant de mal que les coups.
Ça prend la forme de ton papa qui te dit « Arrête de pleurer, tu n’es pas une mauviette », ta maman qui te dit que « tu n’es pas intelligent.e car tu as eu un 4 ». Que « tu es une grosse vache, qu’ainsi tu ne trouveras jamais d’homme ». Tes parents qui simplement ne s’intéressent pas à toi. Ta soeur qui t’enferme dans le noir pour te faire peur…
Ça s’enchaîne à l’adolescence avec ton amour d’enfance qui te lâche pour une autre fille plus « jolie », ta meilleure amie qui arrive avec une nouvelle meilleure amie du jour au lendemain sans prévenir. Une autre amie qui te dit « Arrête de chanter t’es nul.le » ou « Pourquoi tu as mis ce pull ? On dirait un.e gitan.e ». Ta prof qui te dit que tu as de trop longues jambes et qui estime que c’est disproportionné. Tes camarades de classe que tu es trop maigre, ou trop gros.se….
On pense que les traumatismes s’arrêtent à l’adolescence mais non, ça continue…
Ta collègue qui te dit que tu es bête, ta femme qui te dit que tu es mal habillé, ton grand-père qui te dit « tu es vraiment blonde » à chaque fois que tu parles, une autre collègue qui te dit : « C’est bizarre que tu sois encore célibataire à ton âge, tu dois avoir un problème… », et les fameux « pourquoi »… « Pourquoi tu n’as pas d’enfants », « Pourquoi vous n’habitez pas ensemble », « Pourquoi t’as fait ça comme ça », « Pourquoi t’as mis ça », « Pourquoi tu changes de carrière », « Pourquoi tu ne fais pas plus de sport »… Chacune de ces remarques casse des connexions dans notre corps, dans notre âme et détruit à petit feu notre confiance, la confiance d’être simplement nous-même. La confiance dans nos choix. Et on change, pour être ce que nous ne sommes pas, mais ce que nous pensons que les autres veulent que l’on soit.
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On n’ose plus chanter.
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On se sent coupable lorsque l’on mange.
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On développe une phobie du noir.
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On ne s’habille plus comme notre intuition nous le dit mais comme on croit que les autres aimeraient.
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La liste est longue…
Et surtout, on ancre le fait que même les gens qui sont censés prendre soin de nous et nous aimer nous font du mal et nous jugent.
On perd confiance dans tout.
Le pire dans tout ça:
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Ils ne nous aimeront pas plus si nous sommes comme ils veulent.
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Ils ne font pas ça pour nous blesser, mais pour se sentir mieux eux, parce que comme nous, ils ont été blessés au cours de leur vie. Critiquer ou juger l’autre nous donne un sentiment de supériorité, de « moi je suis mieux, moi je sais »… Du moins le temps du jugement… Les gens ne nous encouragent pas, pas parce qu’ils ne croient pas en nous, mais plutôt car ils ne croient pas en eux…
On en souffre tous, et on le fait tous, à différentes échelles, certains sont plus subtiles que d’autres, certains sont très virulents…
Certains vont bien s’en sortir, mais pour la plupart, le seul moyen de défense va se traduire en repli sur soi, prise de drogue, dépression, burn-out, cancer, psoriasis, colère, frustration… pour finalement reporter ça à leur tour sur les autres … Et ça tourne en boucle…
Donc on fait quoi ?
On en prend simplement conscience.
Une fois que tu prends conscience de cela, tu prends moins les choses personnellement. Tu sais que chacune de ces remarques appartient à la personne, et pas à toi : cela ne te définit pas. En prenant conscience, on peut le faire moins aux autres, et s’ouvrir à d’autres possibilités, s’ouvrir à la compassion. Et à l’amour inconditionnel.
Fanny
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