PODCAST #16 – L’amour restrictif – Fanny Gippa – Coach spécialiste Relations Amoureuses

Combien de fois tu te restreins d’aimer parce que la situation n’est pas exactement comme tu l’as souhaite ?

NOTES DE L’ÉPISODE :

Bonjour, tu écoutes le podcast reprends ta vie en main, avec Fanny Gippa, coach de vie certifiée, maître praticienne PNL et surtout passionnée du fonctionnement humain ! Podcast authentique avec de vraies histoires, avec tout ce que j’ai appris et applique dans ma vie et celle de mes clientes pour pouvoir développer son agilité émotionnelle et vivre sa vie idéale.

#16 – L’amour restrictif

Ou comment se retenir d’aimer complètement l’autre nous empêche d’être heureux.

Nous nous restreignons de deux manières : d’une position d’amour ou d’une position de colère. Tu peux te restreindre de voir une personne parce que tu sais que cette personne est toxique, et que ça te fait du mal de la voir, donc, tu préfères entretenir ton bien-être. Ou, tu peux te restreindre de la voir, mais tu souhaites quand même la voir parce que tu veux lui prouver ta valeur. Tu es en colère parce que ça ne fonctionne pas comme tu le souhaites. Un autre exemple, lorsqu’une de tes amies ne fait pas ce que tu souhaites, comme simplement partir en vacance avec toi, soit tu accueilles sa décision et tu te dis que c’est son choix, soit tu la critiques et tu développes un sentiment de frustration envers elle, et lorsque tu la vois, tu as une énergie qu’on peut qualifier de basse.

Et c’est là toute la différence.

Est-ce que tu te restreins dans l’amour ou dans la haine ? Si tu y penses, tu obtiens le résultat aligné avec ton émotion. Et on ne s’en rend pas compte mais on se contient d’aimer totalement et inconditionnellement tout le temps. Relation amoureuse, famille, amis et surtout nous-même… Sous prétexte que l’autre, la situation, n’est pas ou ne fait pas comme nous le souhaitons. Et le résultat ? Une énergie basse qui parcours notre corps, qui alimente le sentiment de victime, qui mélange colère, frustration et tristesse et qui te prive de ton bonheur.

Pourquoi faisons-nous ça?

Pour avoir raison, raison dans le fait que nous existons, que nous avons de la valeur. Cela nous donne le sentiment que l’autre nous reconnaît. Nous sommes prêt à ne pas valider ce qu’il a fait ou fait même si pour cela nous souffrons en continue. Et nous préférons souffrir plutôt que de vivre pleinement le moment présent. Parce que c’est ce qui arrive, en pensant « avoir raison », nous souffrons. Il y a une différence entre être triste parce que nous devons quitter une situation pour notre propre bien-être et souffrir parce que nous voulons avoir raison. Ce qui est intéressant, c’est que tout le monde et personne n’a raison. Parce que chacun fonctionne et réfléchit différemment. Il y a je ne sais combien de tests de personnalité… À cela s’ajoute ton signe astrologique, ton âme, l’inconscient, le conscient, les avis des autres, de la société, ton conditionnement… Tout ça mélangé nous donne des milliers de possibilités de ne pas être ok avec ce que l’autre fait. Le pire, c’est que lorsque tu te restreins, lorsque tu restes en colère contre l’autre ou les autres, tu nourris l’illusion d’avoir le contrôle, alors qu’en fait c’est l’autre qui te contrôle, de par ce qu’il fait, que tu n’approuves pas. Que ce soit une personne qui te quitte, ou ta maman qui constamment critique tout. Ces situations te contrôlent car elles contrôlent tes pensées, tes émotions et tes actions. Le plus gros challenge de notre société est de réaliser que nous ne devons pas croire à tout ce que notre tête nous dit. Nous ne devons pas croire que nous avons raison et que l’autre à tort. Nous sommes constamment en train de chercher le mieux, le parfait, chercher à changer l’autre parce que nous pensons que nous savons mieux, que ce serait mieux pour lui, alors que tout est déjà parfait, et tout est fait pour ton mieux, si seulement tu voulais bien lâcher l’os.

Par exemple, tu rencontres une nouvelle personne, mais cette personne ne te propose pas autant de choses que tu souhaiterais, donc, tu vas commencer à cogiter, à te restreindre énergétiquement. Tu vas te dire, cette personne ne m’apprécie pas ou ne souhaite pas me voir, tu vas te sentir triste ou en colère, et tu ne vas rien proposer de ton côté, voire refuser quand enfin elle propose, ou encore y aller, mais être dans une énergie basse et non pas une énergie de partage et d’amour. Donc au final, simplement parce que l’autre ne fait pas comme toi tu aimerais, tu le punis, mais surtout tu te punis toi. Et c’est là le gros travail que nous avons tous à faire, c’est d’accepter les autres tels qu’ils sont, et surtout, accepter qu’ils ne vont pas faire comme nous le souhaitons, et ça ne remet en rien en cause notre valeur. Parce que lorsque tu n’acceptes pas le comportement de l’autre envers toi et que tu ne lâches pas prise, c’est que dans l’histoire, tu remets en cause ta valeur.

Par exemple, ton copain qui est souvent en retard, le vrai problème derrière cela, ce n’est pas qu’il soit en retard, c’est qu’au lieu de te dire que tu n’a pas envie d’attendre, tu remets en question ta valeur, et le « s’il est en retard, c’est qu’il ne me respecte pas » et « qu’il ne m’aime pas ». Ce qui se passe, c’est que nous avons toujours des attentes, sur tout. Et que l’on s’imagine que nous serons plus heureux lorsqu’il nous écrira plus, lorsqu’il sera à l’heure, lorsque il/elle fera si ou ça pour moi. Et nous sommes tellement occupés à tenir nos attentes, que nous en oublions de vivre. Et la question est « Et si finalement, tous ces événements étaient calculés pour que tu puisses obtenir la vraie chose qui te rendra heureuse ? Si, finalement, la personne qui ne te propose pas grand chose, n’est pas pour toi ? Si, celui qui n’est pas à l’heure est là pour te montrer que tu dois mieux utiliser ton temps ? Si, l’amie qui te plante constamment était là pour te montrer que tu dois faire ce que toi tu souhaites réellement, et arrêter d’attendre sur les autres pour cela ? Si, lorsque ta maman te fait des remarques blessantes sur toi et que ça te touche, elle te montrait que tu dois construire ton estime personnelle ? » A chaque événement, une personne va t’apprendre quelque chose, et plus tu t’accroches à un de ces événements, plus ça te touche, plus tu as un travail d’accueillir ce qui est, à faire.

Alors attention, accueillir ce qui est ne veut pas dire tout accepter et se laisser mal traiter. La réalité est que, oui, il y a des personnes qui vont profiter et oui elles vont tirer avantage de toute situation. Et c’est là, la subtilité : reconnaître quand c’est une réelle menace, ou si c’est simplement le « je ne suis pas assez » qui prend le pouvoir et te fait agir contre ton bien-être.

Alors, comment on fait ça ? Tu appliques petit à petit, tu mets en conscience. Et le truc, c’est de te prouver que tu seras beaucoup plus en paix si tu lâches l’affaire que si tu continues à vouloir tout contrôler.

Une première bonne chose est déjà de ne plus en parler en boucle. Est-ce que tu as remarqué que quand une chose t’arrive, tu as tendance à en parler autour de toi, et bien sûr, tu vas trouver des personnes dévouées à ta cause qui vont te donner raison. Pourquoi ? Parce que premièrement, ce sont tes amis donc par extension, ils vont te donner raison… deuxièmement, tu donnes tes propres arguments, qui, bien évidemment ne sont qu’à ton avantage, parce que tu ne vois que depuis ton point de vue. Imagine quand même que lorsque nous jugeons des criminels : le procès dure des lustres, tout le monde a le droit de s’exprimer et de plaider sa cause ! Quand on parle de ce qui nous dérange, on a rarement la personne avec, qui peut se défendre, donc forcément tout ce que tu vas dire va être à son désavantage. Et comme je le mentionnais au début, cela pérennise une énergie basse, et non seulement cette énergie te ronge, mais elle irradie les autres. Est-ce que tu as déjà été en présence d’une autre personne en colère ? As-tu déjà senti l’énergie qui en émane ? C’est assez impressionnant comme on peut sentir les énergies des autres. Et au contraire, comme lorsque tu es en présence d’une personne qui irradie de bonheur, ou qui rigole, tu as tout de suite envie de sourire.

Et la question, qu’est-ce que ça m’apporte de rester dans cette énergie ? Est-ce que ça me fait du bien ? Est-ce que j’obtiens le résultat que je souhaite ? Et voir la personne dans l’amour plutôt que dans la haine ou la colère, voir ses qualités. Et lorsque tu fais ça, une chose se produit, son énergie change aussi, la situation s’allège et soit tu obtiens ce que tu souhaites, naturellement, soit les liens se défont petit à petit mais dans un climat neutre.

Tu sais, ça me fait sourire aujourd’hui de te dire tout ça parce que, il y a encore 2 ans, quand je lisais ce genre de discours, je me disais toujours, « ouais c’est ça enfin bon, là c’est vraiment pas juste ce qu’il a fait… ». Et au final, j’ai réalisé que ça fonctionnait. Et c’est comme pour tout : c’est lorsque tu le vis que tu t’en rends compte. C’est pour ça que je dis toujours qu’il faut pratiquer, pratiquer et encore pratiquer ! Voilà pour l’épisode d’aujourd’hui. J’espère que ça t’aura apporté des lumières. Tu peux partager le podcast à ceux qui en auraient besoin, t’abonner sur iTunes, Spotify ou Podcast Republic et tu peux mettre un avis sur iTunes c’est comme ça que de plus en plus de monde pourra l’écouter !! À la semaine prochaine !