
T’es tu déjà demandé pourquoi il ne s’engagent pas ? Dans cet épisode je te partage pourquoi nous avons perdu le lien entre hommes et femmes, pourquoi ils sont eux aussi blessés et comment se ré-engager l’un envers l’autre.
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137 – Du point des hommes.
Aujourd’hui, nous allons parler de recréer le lien entre homme et femme. Mais avant ça : entre les fêtes, je vais donner 3 jours de master class d’ambitieuse célibataire à en couple épanoui. Nous allons justement parler de recréer le lien, de développer son leadership féminin et bien évidemment où rencontrer l’homme de ta vie. Ce sera 3 Lives les 28-29 et 30 décembre avec un groupe Facebook pour échanger !
Tu peux t’inscrire dans les notes du podcast sous “cours gratuit“.
Il ne reste plus que 2 places pour la formation de coach en “Schéma de vie“ qui démarre le 23 janvier 2022 ! Dans cette formation, tu vas apprendre comment avoir ta propre vie idéale et attirer ce que tu souhaites et comment l’apprendre aux autres. Tu peux voir les détails dans les notes du podcast sous “formation“.
Recréer le lien…
Avant de le recrée, il nous faut comprendre pourquoi on l’a perdu. Et aujourd’hui je vais me faire l’avocate des hommes et plaider en leur faveur. Et je vais te demander de vraiment te mettre à leurs places pendant cet épisode. Parce que si tu remarques, on parle toujours des femmes, des abus fait aux femmes au court des décennies, des différences de salaires ou de tâches ménagères… Nous avons globalement bien repris notre liberté mais on ne parle que trop rarement de ce par quoi les hommes sont passés et de leurs propres blessures générationnelles.
Imagine… oui la femme dépendait de l’homme ; elle était abusée ; elle n’avait pas le droit de vote… Mais l’homme, de son côté, devait pourvoir à la famille tout entière. Un homme une fois marié, a le devoir moral et légal de subvenir aux besoins financiers de la famille.
Parfois à lui seul.
Dans certaines tribus, les rites de passage de l’enfance à “tu es un homme“ tels que devoir se jeter d’une tour de 5m avec une corde accrochée à son pied, doit, j’imagine être assez traumatisant… Sans parler des rites ou ils sont confrontés à eux même plusieurs jours dans la forêt.
Ici en Suisse, on a l’école de recrue, et mon copain de l’époque pleurait tous les dimanches soir avant d’y repartir.
Et dans un monde où la femme peut maintenant s’assumer seule, lui, parfois reste encore celui qui en cas de grossesse subvient aux besoins de la famille. La femme peut arrêter de travailler, lui pas.
Est-ce qu’on s’est demandé une seule fois combien d’hommes ont continué à faire des jobs qu’ils détestent pour continuer à payer le loyer et nourrir leurs familles ? Combien d’hommes auraient eux aussi voulu refaire des études, changer de boulot et faire un job passion ou aller chercher leurs missions de vie ?
On apprend aux hommes qu’ils doivent prendre soin de leurs familles, enterrer leurs ressentis. Être fort.
Point à la ligne.
Et ce depuis la nuit des temps.
Et en 100 ans, on a voulu changer des milliers d’années de fonctionnement instinctifs, en changeant les rôles ; mais finalement, quand ça nous arrange, nous revenons légèrement en arrière.
En reprenant notre liberté, nous avons oublié, que l’homme, lui aussi a souffert. On n’essaie de comprendre son monde, on le blâme encore.
Je rappelle en passant que comprendre l’autre dans le but d’obtenir son amour n’a pas le même effet que comprendre l’autre par pure bienveillance. Ça a pour effet de blâmer, de lui montrer qu’il fait faux, encore une fois.
Comprendre le monde intérieur et les peurs de l’autre, tout simplement. C’est pour cela que mes clientes vivent des relation épanouies et fluides, parce qu’elles apprennent à comprendre leurs propres mondes intérieurs en premiers ; pourquoi elles attirent tels ou tels sortes d’hommes ; mais aussi, elles apprennent à comprendre celui de l’autre, à avoir des discussion sincères et profondes, ce qui fait que en face il se sentent réellement compris et aimer.
Combien d’homme restent dans des familles, sans amour, parce qu’ils ne veulent pas abandonner leurs femmes et leurs enfants sans un sous, avec tous les problèmes qui suivent. Pour se retrouver critiquer sans cesse sur tout ce qu’ils font où ne font pas.
Combien d’hommes se sont sentis piégés par une femme qui voulait juste avoir des enfants et quelqu’un pour subvenir aux besoins financiers ?
Combien d’hommes ne se sentent pas compris par leurs femmes, ne se sentent pas écoutés ?
Combien se sont mis en relation avec une femme qui disait ne pas vouloir d’enfants et mentait pour le garder, pour ensuite tomber enceinte par accident ?
Mes clients, hommes, m’ont partagé tout ça. J’ai aussi eux des hommes qui se faisaient battre, ne répliquant pas de peur de la blesser.
Après on se demande pourquoi ils ont peurs de s’engager ?
Mais ils ont autant peur de souffrir que nous.
Après tout, ce sont des créatures comme nous, avec des émotions, des peurs, des résistances, des appréhensions et une envie irrépressible d’aimer librement sans avoir peur de se faire avoir.
Donc pour une situation qui parait opposé, tout est en réalité similaire.
J’ai cet exemple que j’ai vécu à l’école et encore aujourd’hui. Je suis ce que les gens qualifient de gosse de riche. Donc par principe, il est perçu dans la société que j’ai aucun problème et que ma vie est facile. C’est fascinant de voir qu’à chaque fois qu’une personne me décrit le contraire… “j’étais pauvre, c’était dure, je me sentais jugée“ ; j’ai le même équivalent émotionnel pour “avoir été riche“… Et petite, je me sentais rejetée et inadéquate. La méchante gosse de riche. Le pire, c’est que c’est socialement validé de se plaindre quand on dit qu’on a peu d’argent, mais ça ne l’est pas quand on en a ! Tu vois le lien ? C’est socialement normal de se plaindre d’être une femme et que c’est plus dur, mais ça ne l’est pas de se plaindre d’être un homme. L’homme a eu et a toujours des privilèges. Il n’a pas le droit de se plaindre… On peut faire le même parallèle avec noir et blancs. Au final, c’est toujours une guerre de privilèges, qui a été réel et l’est certes encore mais qui nous séparent encore jour après jour. La question est la suivante : Avons-nous envie de continuer à se séparer ou avons-nous envie de recréer le lien ?
Imaginez toutes les histoires de pensions alimentaires ; imaginez tous ceux qui payent pour ensuite voir leurs femmes se promener avec des sacs à mains de luxe prétextant avoir besoin d’argent pour leurs enfants ; pendant qu’eux se retrouvent chez leurs parents à 40 ans ou dans un studio de 20 m2 ?
Les hommes entendent autant d’histoires sordides de “elle m’a tout pris lors du divorce“ que les femmes entendent “il m’a trompé et est parti pour une jeune“.
Et chacun se dit la même chose : j’ai tout fait pour cette personne, sous-entendu que je me suis oublié, suradapté toutes ces années, pour que finalement cette personne me poignarde dans le dos.
Tout est à revoir. Ce qui est juste de ce qui ne l’est plus et bien sûr que lorsqu’il y a des enfants, chacun doit participer et se responsabiliser mais c’est un autre sujet…
Il est temps de voir les hommes, à travers leurs blessures, avec amour et compassion ; c’est le seul moyen pour recréer le lien.
C’est le seul moyen pour créer des relations saines, complices et épanouies.
Si cet épisode a résonné, partage-le autour de toi. Vous êtes nombreuses à me dire avoir envie de partager à une personne, mais n’osez pas. Alors aujourd’hui, osez partager ; oui c’est parfois difficile ! vous avez peur que les gens vous jugent pour écouter ça, avoir besoin d’écouter un podcast sur l’amour, vous craignez de blesser celle à qui vous l’envoyer. Et si vous l’aidiez ? Et si en partageant vous aidiez 10 personnes à vivre une relation amoureuse saine ? Et surtout, c’est un excellent exercice pour la gestion de vos émotions. J’ai énormément de gratitude pour les gens qui m’ont partagé des livres, des podcasts, des coachs. Sans ça ! je ne serais pas dans une relation à un tel point épanouie. Et aussi je n’aurais pas réussi comme coach…
©2022FannyGippa