206 – 2 Façons de démarrer ta vie idéale
« Ça doit être le bon, je ne dois pas griller ma cartouche ou je risque de me planter « . Ces phrases qui sabotent la relation avant même la rencontre. Et qui mènent au déclin du couple. Alors comment faire pour que ça dure une vie ? Et au final, qui a décidé que ça devait durer une vie ? Aujourd’hui je te propose de revoir nos injonctions.
Notes du podcast :
151 – Comment faire pour que ça dure toute une vie ?
La vraie liberté c’est de se donner toute liberté. Et d’accepter que les choses ne vont peut-être pas durer, et que si tel est le cas, on peut tout surmonter. Parce qu’au final, qui a décidé que ça devait durer une vie ?
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J’avais lu que l’expression « l’homme de sa vie » avait été dite pour la première fois lorsque la durée de vie était de 35 ans…
Mais qu’en est-il aujourd’hui ? Et quel est l’impact de cette phrase et sommes-nous réellement faits pour être ensemble à vie ?
Le mariage ou l’union sont présents depuis la nuit des temps. À une époque c’était dans un but de survie de l’espèce qu’homme et femme se mettaient ensemble. Il y a eu un moment ou c’était une vraie union d’amour, puis, une union d’arrangement, à un moment et suivant les pays, c’était l’homme qui revendiquait “cette femme m’appartient“, puis c’était le seul moyen pour que la femme survive, avoir un mari qui subvienne à ses besoins.
Aujourd’hui, nous sommes indépendantes, plus besoin de quelqu’un pour subvenir à nos besoins et c’est un bout de papier qu’on signe pour mettre en commun nos biens et que l’autre hérite en cas de décès…
Glamour n’est-ce pas ?
Mais nous avons gardé les mêmes schémas émotionnels.
Peur de se tromper, peur que ça ne dure pas, peur de souffrir, envie de sécurité.
Nous sommes bercés par de fausses croyances, des anciens enseignements. Mais aussi et surtout, par nos émotions.
Tout part de nos émotions.
Sans comprendre ça, nous ne remettons rien, au niveau amoureux, au goût du jour. Et nous restons victime de nos instincts de survie. Les émotions faisant partie de cet instinct.
Nous avons vu que les familles recomposées fonctionnent extrêmement bien, et même mieux que des familles qui se forcent à rester ensemble sous prétexte de « c’est mieux pour les enfants ». Parce que le problème n’a jamais été la séparation…. Mais l’état d’esprit dans lequel on se sépare… et si ça part de votre ego, de l’envie d’avoir raison ou avoir ce que vous désirez, c’est là que ça fait du mal aux gens et aux enfants. J’en ai parlé dans l es épisode 112 et 113.
Donc aujourd’hui, quel est le sens de se dire ça doit durer une vie ?
Et quel est le vrai problème dans tout ça ?
On se met une pression folle.
Avant la rencontre.
Lors des rencontres.
Et pendant toute la relation de couple.
Parce qu’on croit encore que ça doit durer toute une vie.
En découle les croyances type “1 ou 2 personnes correspondent vraiment, donc si j’en trouve un/une je dois absolument le/la garder.“
Et c’est exactement ce qui fait qu’il ou que toi tu auras zéro envie de rester.
La vérité, nous n’avons plus besoin l’un de l’autre. Nous ne sommes plus en survie. Mais nous essayons en vain d’éviter notre condition humaine avec laquelle vient tout un panel d’émotions. ET pas que joie et paix intérieure.
Mais nous désirons ardemment être ensemble, avec le bon, nous désirons nous sentir libres de toutes les obligations que le couple impose. Tel qu’il a été décrit dans les enseignements religieux.
Pour le meilleur et pour le pire avant c’était même si tout va mal entre nous je reste car je l’ai promis. Aujourd’hui le pire, c’est plutôt “je suis là pour te soutenir quand tu vas mal, sans te juger, sans avoir peur“.
Je rigolais l’autre jour on est allé se faire enlever des verrues, et je disais à Raphaël “ah ben c’est ça notre pire ! “.
Et nous avons tellement d’exemples de couples qui se déchirent, qui essaient de changer l’autre, qui impose, manipule, punit l’autre jour après jour. La version adulte de “je te défais la cop c’est si tu refais ça je te quitte ! “
L’autre jour j’étais en présence d’un couple et la femme l’a allumé toute la soirée, critique, jugements, pics en veux-tu en voilà… En fait, ce qu’elle cherchait à faire, c’est être reconnue, c’est dire “moi je fais bien regarder“, et pour ça, elle a choisi, inconsciemment de le descendre.
L’impact ? Il va finir par partir, et nous, on ne va pas avoir spécialement envie de passer du temps avec eux. Et si tu n’es pas conscient de son mal-être à elle, tu peux facilement la juger et te dire que c’est une despote…
Quand on descend l’autre, on se sent puissant. Mais les gens connectés n’auront pas envie de vous revoir…
Je me suis sentie triste pour eux. Et forcément, quand on assiste à ça, ça ne donne pas envie d’être en couple !
Quel impact quand on est célib ?
On guette tous les signes qui pourraient nous amener à ça… On les garde dans nos têtes, sous forme de résistances inconscientes, qui nous mènent à pré saboter toutes rencontres.
Dans le module formule amoureuse de CTSA, je leurs apprends à repérer les envies de l’ego VS les réelles envies du cœur.
Une envie de l’ego serait : s’il n’est pas entrepreneur, il ne va pas me soutenir et pas me comprendre. Donc tu cherches uniquement les entrepreneurs, ce qui te limite, alors que ce que ton cœur veut réellement, c’est un homme qui te soutienne et te comprenne.
Comment ça se manifeste ? Tu ne vois personne qui te plaît, tu crées toi-même la rareté.
Quand ça fonctionne, tu analyses tous les points négatifs, qui en réalité n’en sont même pas, comme s’il a du succès dans sa carrière, il risque de me tromper avec sa secrétaire.
Sous couvert de “si j’élimine tous les potentiels obstacles, ça fonctionnera mieux“, Team control freak bonjour !
“Ça doit être absolument le bon ou la bonne, sinon, ça ne durera pas.“
Là c’est la croyance je vais encore me planter.
Sinon je vais me retrouver avec la mauvaise personne, rester coincée toute ma vie avec le mauvais mec, me retrouver maman solo, seule, sans un rond. Ça c’est le schéma dramatique qui se base sur ton passé et sur les expériences dramatiques des autres.
Et non pas sur ce que tu désirs et qui tu es aujourd’hui.
On me demande souvent, j’ai déjà pris un programme et une love coach, en quoi le tient va changer ?
1. Tu es une personne différente aujourd’hui que le moment où tu as pris ce coaching, tu as eu des prises de conscience, tu as élevé ton état d’esprit et tu vas comprendre les choses et les appliquer à un autre niveau.
2. Je vais te dire quand tu fais de la M., même si tu dois me détester pour ça.
Alors on fait quoi ?
On enlève toute notion de temps.
Toute injonction type “ça doit durer “.
Et on apprend à gérer ses émotions.
Oui, mais Fanny, si on a des enfants, je n’ai pas envie d’être maman solo… Déjà pourquoi tu serais forcément maman solo ?
Et là, on est en plein dans tout est une question d’émotions.
La vérité est toute simple. On a pas envie de devoir dire à une personne qu’on le quitte et de repartir chercher quelqu’un d’autre. Plus subir l’échec de la rupture… Chercher un appart, manquer d’argent…
Alors qu’on doit aujourd’hui normaliser tout ça, pour justement avoir des relations qui durent de manière consciente. Parce que nous ne nous adaptons pas, parce que nous laissons l’autre être lui-même, parce qu’on arrête d’avoir peur de ressentir des émotions type tristesse, honte, pression.
Parce que cette pression de “ça doit durer, je dois bien choisir et je ne veux pas souffrir“, est exactement ce qui fait que tu ne vis pas des relations épanouies…
En apprenant à gérer tes émotions, les accueillir, les ressentir sans en avoir peur, on se libère de toute cette pression.
Et sans cette pression, tout change.
Tu vas aux rencontres avec légèreté, parce que tu vas avec légèreté tu es toi-même, tu as de vraies discussions, sincères, tu ne tentes pas de lui cacher que tu as peur, que tu veux des enfants. Tu partages ta vision du couple avec joie, et en face il se dit “ouaw elle a confiance en elle, elle sait ce qu’elle veut ! “
Et là il tombe amoureux, et là toi tu tombes amoureuse parce que chacun est 100% authentique. Aucun ne sent cette pression de devoir être d’une certaine manière pour plaire à l’autre ou pour faire que ça fonctionne.
Parce qu’en arrivant avec la pensée “ça doit être le bon“, il ressent la pression et préfère arrêter tout de suite plutôt que d’apprendre à te connaître. Et toi aussi quand tu as un doute. Comme ça personne ne risque pas de blesser l’autre plus tard.
Mais nous devons réapprendre à blesser l’autre avec bienveillance, de manière sincère, c’est-à-dire être honnête, dire tu ne me plais pas ou écoute je ne sais pas si tu es le bon, mais on va apprendre à se connaître…
Si tu as peur de dire ces choses-là, tu traînes avec quelqu’un qui ne te plaît pas, tu te dis : “j’éspère qu’il va voir que je ne suis pas intéressée“, et il continue de t’écrire, et petit à petit ça t’agace… Tu te dis, mais il devrait comprendre enfin ! Alors que ça aurait été plus simple de le lui dire. Oui tu risques de le blesser, mais c’est plus blessant d’attendre sans savoir, tu le sais, tu l’as sans doute vécu.
Et plus toi tu te responsabilises sur tes émotions, plus tu vas rencontrer des personnes qui font de même.
Et dire je ne sais pas si tu es le bon, ça enlève un stress pour tout le monde, et ça montre que tu n’as pas besoin de lui, que tu n’es pas désespérée de trouver quelqu’un, que tu as le choix et que tu ne vas pas déprimer ou lui demande 56 explications s’il te dis que lui n’est pas intéressé.
Et ainsi tu apprends à connaître réellement la personne en face, en toute liberté.
L’indépendance émotionnelle permet ça, c’est la clé qui nous fait gagner en temps et en bien être. C’est aussi ce qui permet que justement le couple soit épanoui sur le long terme. Parce qu’il n’y a pas la pression de je rends triste l’autre, je dois répondre à son message sinon elle va s’imaginer des choses… je dois lui parler parce qu’il ne m’a pas proposé quelque chose, je n’ose pas lui dire que j’aime ça pendant le sexe.
Avec Raphaël nous n’avons aucune obligation l’un envers l’autre, et parce que chacun sait qu’il est responsable de ses propres émotions, si je ne lave pas la vaisselle c’est sa partie Nikel chrome qui parle et il ne me reproche rien. S’il colle trop la voiture en conduisant je sais que ce c’est ma propre peur. Et grâce à ça, on ne s’engueule jamais. Tout est fluide, chacun responsable de ces émotions, chacun libre d’être lui-même, moi pas être Nikel chrome dans le ménage et lui conduire comme il veut. Mais ensemble à se soutenir et se magnifier jour après jour.
Et de pouvoir se dire si l’autre part parce qu’il est plus heureux ailleurs, je serais triste, mais heureuse pour lui, parce que je l’aime inconditionnellement et je m’aime inconditionnellement, enlève toute pression.
Et tu peux commencer par vivre pleinement tes émotions, les ressentir, voir quand tu essaies de les éviter en essayant de choisir quelqu’un sur base d’ego plutôt que du cœur.
Réalise aussi que ton intention est souvent d’apprendre à les gérer pour éviter de les ressentir, team je dois régler un problème bonjour, et mes émotions sont l’ennemi à abattre. En ayant cette intention, tu marches sur des œufs en permanence.
Voilà pour cet épisode !
Si ce sujet t’a parlé, si tu as l’impression que tu connais déjà bien tes mécanismes, tu connais bien la théorie et tes saboteurs, mais que tu aimerais savoir comment faire, rejoins-nous dans change ton schéma.
On voit tout ce dont j’ai parlé aujourd’hui dans le module sur l’indépendance émotionnelle. Tu sauras gérer tes émotions de manière profonde, par là je veux dire plus agir sous le coup de ces émotions et lâcher vraiment cette pression. Comment vraiment rester toi-même et au final ce que ça veut vraiment dire être toi-même aujourd’hui, avec le travail que tu as déjà fait. Une chose qu’on fait c’est d’évaluer tes rencontres, ou les non-rencontres, le moment ou tu ne rencontres personnes…ainsi, on voit ce qui se passe dans les détails, exactement ce que tu penses, ce que tu ressens et ce que tu fais qui serait susceptible de t’empêcher d’aimer et être aimée.
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À la semaine prochaine.
©2022Fannygippa
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