
Dans cet épisode, je t’explique comment prends source ton schéma et pourquoi je te soupçonne de ne pas encore vraiment croire que tes croyances ont un impact sur ta vie amoureuse.
169 – La source de schémas.
Nos croyances limitantes.
Déjà c’est quoi une croyance limitante ?
Tout ce qui te met en résistance face à tes désirs.
- L’amour c’est rare,
- je dois jouer la distante,
- je dois poster plus, faire plus, je dois accepter ce dossier,
- je dois aimer les gens,
- je ne dois pas trop en faire sinon je vais me brûler,
- je dois être gentille,
- je devrais savoir gérer mes émotions,
- je devrais pouvoir me sentir détachée,
- je devrais avoir plus de résultats,
En gros, c’est beaucoup d’injonctions qui créent beaucoup de résistances au quotidien et dont on ne voit concrètement que la pointe de l’iceberg.
Elles prennent leur source avant même notre naissance. Dans le ventre de notre maman, quand tu entends tes parents se disputer à propos de toi et que tu te dis “oh shit! je vais atterrir où ?“ et tu nais déjà dans tes petits souliers en mode: je vais devoir faire profil bas ou si tu es du type “warrior“ se sera “bring it I am ready !“. Et pif paf pouf, on va en permanence nourrir ces croyances, les agrémenter d’un peu de “Ah tu vois, j’ai raison“, ils se sont moqués de moi, un truc cloche chez moi“. Quand à l’école ils se sont moqués de toi car tu avais loupé une balle, ensuite une pincée de « haha mais quand je m’adapte et je suis gentille ça marche j’ai un résultat“. Cool je vais continuer… une nuée de “quand je cravache, j’ai plus de clients, donc je dois cravacher encore plus…“ et ainsi de suite, comme un effet domino….
Et tu sais combien de croyances ne nous appartiennent pas ? Moi non plus, mais une tonne.
Parfois, on confond croyance et valeur ou personnalité.
C’est là que ça se corse, parce qu’on tombe dans la super croyance que c’est comme ça où je suis comme ça.
on va voir quelques scénarios,
Le garçon dont tu étais amoureuse à l’école choisit ta meilleure amie.ça crée une douleur physique sous forme d’émotions. Si tu choisis de le prendre de manière limitante, et c’est ce que tu vas faire car à cet âge on n’a pas la conscience, tu ancres ce moment avec des pensées , je ne suis pas assez jolie, je ne suis pas assez bien, je n’ai pas assez de seins, de forme, ou je suis trop maigre, vous ajoutez des couches, pendant des jours, des mois, des années.
Suite à ça, tu décides que pour compenser, il va falloir coucher avec les mecs, ça vous maîtrise et ça fonctionne. Mais c’est un comportement adaptatif, basé sur une fausse croyance “je ne suis pas assez bien pour qu’on me choisisse ».
Ou! Suite à ça, tu décides que l’amour fait souffrir. Tu fermes ton cœur en protection. Les hommes qui me plaisent ne tombent pas amoureux, alors pour éviter de souffrir je choisis un mari gentil, aimant… mais ennuyeux. Parce que tu sais que tu plais, mais tu ne crois pas suffisamment pouvoir plaire à celui que tu veux, alors tu te résignes jusqu’à ce que tu en aies suffisamment marre pour le quitter. Et là! Comme tu n’as pas changé ta croyance de base, tu ne rencontres toujours pas celui que ton cœur désire ardemment.
Ou! Je décide de me détourner complètement de l’amour. Je me consacre à ma carrière, je fait tout pour, en adaptation de la même croyance biaisé de je ne suis pas suffisante telle que je suis, alors je vais être irréprochable au job et en faire des tonnes pour être reconnue, et ça aussi ça marche, mais ça valide juste le il faut faire plus pour être aimée. et vous vous retrouvez à 40 ans avec une super carrière mais une vie amoureuse inexistante.
Ou! Quand tout va bien, je commence à m’ennuyer, je crée une dispute qui me justifie de partir et je rencontre des hommes pris, en m’imaginant ce que ce serait d’être avec lui, en rêvassant, en ressentant cette passion. Et quand enfin il l’a quitté, finalement, je remarque que ce n’est pas le bon.
Ou! Le bring it… Je vais leur montrer à ces cons de quoi je suis capable. Toute votre enfance vous ne vous sentez pas à votre place. Et là, vous êtes en mode Angelina Jolie dans Tomb Rider. Je vais tous vous dégommer et vous allez voir de quoi je suis capable. Et vous cravachez dans vos passions, votre carrière et vous sortez quotidiennement de votre zone de confort. Psssst…. elle est aussi célib…
Ainsi! on crée nous-même des résultats de confirmation, encore et encore, parce que tous ces chemins ont pris source avec la même croyance : Un truc cloche chez moi, je dois changer quelque chose.
Même quand on décide de tout changer, parce qu’on ne change pas la croyance de base. Donc le schéma se répète un tantinet différemment. Peut-être que maintenant, tu rencontres des hommes respectueux et honnêtes mais toujours pas le “Ouaw“ mutuel.
Donc première chose, reconnaître tous tes biais de confirmation, parce que je soupçonne que malgré les 169 épisodes, tu doutes encore que c’est ce chemin là qui te voue à ne pas vivre LA relation amoureuse et que tu te réfugies dans “l’amour c’est rare“ et que tu croies encore, malgré tes 3 relations qui ont échouées ces 3 dernières années que ça va arriver au coin de la rue… Je le sais parce qu’en général, bien sûr, on ne va pas faire de généralité, mais tu viens dans CTSA après 3 ans d’écoute de podcast, 1 ou 4 relations qui se sont soldées par une rupture. Parce que tout du long, tu te disais: Je vais y arriver seule !!! Pas de jugement… j’étais la même.
Oui j’ai dit le mot échec. Appelons un chat un chat. Quand ça ne fonctionne pas, c’est un échec, disons-le. Mais n’en faisons pas une fin du monde, juste une information objective…
Donc! une fois ça compris,intégré et validé… (si tu ne valides pas le fait que ta croyance crée ce que tu vis déjà là on est mal) mais si oui, on peut commencer par reconnaître ce chemin et faire le vrai travail.
Pour celles qui sont dans CTSA, on le fait avec l’exercice conditionnement passé et on découvre la pensée de base. Postez-moi dans le groupe facebook vos chemin comme ça je peux vous coacher.
Cette pensée source, elle est cruciale; car c’est depuis elle que l’on prend toutes nos décisions et qu’on adapte notre comportement.
Pour éviter de la confirmer, et toutes les conséquences y relater, donc finir seule abandonnée de tous sans un rond et sous un pont…on va résister.
créer un enchaînement d’évitements comme dans les scénarios que je t’ai partagé…
Si on marche dans la mauvaise direction, on atterrit au mauvais endroit.
Le cerveau va faire diversion pour ne pas confirmer que quelque chose cloche chez toi, que jamais tu n’auras ce que tu veux et pour ne pas y penser. Mais elle reste dans un coin de la tête.
Comment tu sais si tu vis une diversion mentale ? Tu n’as pas la vie amoureuse que tu veux ou n’importe quel domaine de vie qui n’est pas foncièrement serein; tu te sens obligée de quelques manières que ce soit; tu penses devoir garder un certain code de conduite sinon tout s’écroule…genre si je poste pas tous les jours mon algorithme va foirer et je perds tous mes followers ou si je suis vraiment moi-même, je vais perdre mes clientes. Si je dis non cette fois, ils ne me proposeront plus…
Donc tu as créé de toute pièce ce qui ne t’arrives pas aujourd’hui ou ce qui t’arrives sous conditions.
Et j’insiste encore! Vraiment reconnaître que c’est ça, ce moment-là de vie, quand tu n’étais qu’une crevette, qui a agrémenté les autres confirmations qui mènent à tes schémas de vie et cause à beaucoup de monde de vivre des relations dysfonctionnelles, en amour, en famille, en amitié, en clients. Si par exemple, tu as des clientes qui annulent leurs rdv c’est un schéma… ce n’est pas “les gens sont comme ça“.
Trop souvent, on accepte ce qui arrive comme une vérité absolue et on ne questionne même plus ce qu’ils croient vrai.
L’amour n’est pas rare
La perle rare est un mythe
L’amour ce n’est pas des concessions
L’amour ce n’est pas difficile
Les gens qui annulent ou ne paient pas, ce n’est pas parce “qu’aujourd’hui “ c’est comme ça…
On n’a pas besoin d’être autre chose que nous. Bien au contraire! dès aujourd’hui, décider d’être un peu plus nous-même et de commencer à croire autrement, d’une manière écologique, pour nous, pour montrer l’exemple aux autres.
Et là est la deuxième chose: Questionner nos croyances au lieu de croire aveuglément tout ce que notre cerveau nous dit.
Est-ce que ça me porte à croire ça ?
Est-ce que ça me motive ?
Est-ce que c’est ce que j’ai envie de croire au jour d’aujourd’hui ?
Qu’est-ce que j’ai envie de croire à la place ?
Quel sera le positif de croire ça? Qu’est-ce que ça va changer dans ma vie, dans mon bien-être ? Et vraiment aller chercher ce positif , se creuser la tête, faire le plus difficile => CROIRE , même quand ça nous semble impossible.
Magnifique semaine et pour celles et ceux qui sont dans CTSA, on se retrouve dans le groupe Facebook pour partager vos prises de conscience et vous faire coacher.