222 – Grossophobie & amour avec Gaëlle Prudencio

On commence souvent notre chemin pour améliorer nos relations mais en route on se perd au profit de « tant pis pour les autres, je vis pour moi ! ». Je t’explique pourquoi ça arrive et pourquoi, au stade où tu es, tu peux appliquer le développement interpersonnel.
173 – Le développement interpersonnel
Le développement personnel c’est bien, mais le développement interpersonnel c’est encore mieux.
j’ai remarqué une chose fascinante : on commence souvent le développement personnel pour un problème lié aux autres; puis, on passe très vite dans la phase “se recentrer sur soi“, et dans cette phase, on a cette tendance à se dire “tant pis pour les autres, maintenant c’est moi d’abord; en gros, qu’ils aillent tous chier”.
En fait c’est une réaction de protection.
On pense avoir raison et savoir et on met les autres au rang d’inconscient ou “ils doivent encore bosser sur eux“.
Souvent parce qu’on a pas l’effet escompté au début. Parce qu’aussi, on nous vend beaucoup l’idée qu’il ne faut pas vouloir changer les autres, qu’on ne peut changer les autres (spécialement nos proches).
J’ai remarqué que oui, on peut les changer; mais je dirais plutôt qu’on peut les influencer positivement et au lieu d’activer leurs propres conditionnements comme ils activaient les nôtres, on leur laisse l’espace de créer leurs propres changements en leur montrant l’exemple.
J’ai vu des changements extraordinaires de mon côté. Des membres de la famille, des amis… qui au début se moquaient presque de moi.
Et pour chacune de mes clientes, des changements au travail, avec leurs propres clients, avec des membres de famille, avec leurs maris, leurs enfants, leurs collègues.
Des gens qui viennent s’excuser spontanément, des personnes qui étaient réfractaires à la discussion sont aujourd’hui ouvert.
Quelle est la différence entre ce moment où on a l’impression qu’on a zéro influence et que nos amis ne comprennent rien à ce que l’on fait et le moment où ils viennent nous demander conseils, le moment où ils te disent: Tu avais vu juste ?
L’intention.
À force de faire du travail sur soi et surtout quand on ne voit pas les résultats que l’on veut, on est dans cette phase où on tente de se convaincre que tout ce que l’on a fait a fonctionner.
Mais on doute, parce qu’on a pas notre grand résultat… que ce soit l’amour, la carrière, la paix intérieur, le mari qui n’est toujours pas au diapason, le bonheur ultime
et ça sème le doute dans ton esprit.
Mais finalement, était-ce utile ?
Finalement, n’étais-je pas mieux avant?
Finalement, est-ce que tout ça fonctionne ?
Finalement, avais-je besoin de cette dernière formation ?
Et tu essaies de te convaincre, dans l’état d’esprit nos pensées créent notre réalité… mais la petite voix reviens sans cesse…oui mais regarde-là, tu as pu avoir une vraie discussion avec elle; et là, tu as osé dire non ! C’est déjà génial, parce qu’ils disent tous qu’il faut avoir de la gratitude et que c’est un chemin. Allez! pense positif !!
On a parlé la dernière fois de l’effet plateau et ça en fait partie.
Mais le doute est dans un coin de la tête. Planté là; et il grandit.
Au point où tu te demandes ce que tu n’as pas compris. Là où tu fais fausse route, là où tu écoutes encore tes peurs, tes conditionnements, tes vieilles blessures.
Bref! Encore une fois, tu te sens inadéquate !
Et il y a bel et bien une chose qui coince, mais non je te rassure tu n’es pas inadéquate du tout, moi-même je suis passée par là !
À ce moment-là, on doit
retourner dans un développement interpersonnel plutôt que personnel… Retourner à “pourquoi tu as fait ça à la base“. Retourner au désir de connexion, d’avoir un impact, d’inspirer, d’avoir des relations fluides, d’apprendre.
On a besoin des autres. Sinon comment aurais-tu ton eau, ton électricité, ton argent ?
Et les autres sont des partenaires de schémas et ils nous montrent ce qu’on peut synchroniser pour arriver à ce fameux bien-être, à cette certitude interne. Cette certitude les attire comme des aimants !
On a l’opportunité de réapprendre à se connecter, en utilisant nos situation de vie face aux autres comme boussole, de manière sincère et authentique et surtout avec bienveillance.
L’erreur numéro 1 que beaucoup font en développement personnel c’est de vouloir convaincre avant d’être eux-même convaincus.
Ou de vendre un résultat qu’ils n’ont, eux-même, pas encore et sur lequel ils doutent d’avoir, mais se pose en “je sais mieux que toi“.
On doit rester humble dans notre développement, du moment qu’on se positionne avec cette intention de convaincre, on se transforme en vendeur de tapis. “Regarde ce tapis, il est magnifique. Il ira bien chez toi !“ Alors que le gars n’est jamais venu chez toi.
Alors quand tu essaies de convaincre ta copine Simone que ce que tu fais est génial, mais que toi dans un coin de tête tu te dis “bon, c’est pas encore ça, ça ne fonctionne pas vraiment“, c’est sûr qu’elle ne va pas te prendre au mot.
La même chose si tu essaies de convaincre ta valeur. Par exemple au travail… mais regarde je fais bien le job ! Et au fond, tu doutes de tes capacités et que c’était vraiment bien fait…
Tu pensais avoir des résultats beaucoup plus spectaculaires et même inconsciemment, tu transmets ta déception aux autres.
Et tu peux les avoir. Seulement là, tu dois revenir à l’essentiel, revenir au développement interpersonnel et inspirer les autres.
Inverser la tendance, je fais pour convaincre en je fais pour inspirer.
inspirer cet homme à vivre une relation épanouie.
inspirer ta famille à déprogrammer leur conditionnement.
inspirer ton chef à te donner une promotion.
inspirer tes enfants à partager leurs émotions.
inspirer tes clientes à croire en elles.
et vraiment ancrer un schéma de base en toi de “ça fonctionne pour moi, tout est déjà en chemin et je me sens en joie“.
Si on veut que les autres changent dans le positif, on doit avoir un schéma de base solide et sain envers nous-même.
J’ai beaucoup de collègues coach qui se plaignent de leurs clientèles. Les gens manquent les rdv, ne paient pas, annulent à la der, se plaignent tout le temps que les gens de nos jours sont comme ça et je leur dis toujours que leurs clientèles est le reflet de ce qu’elle pense à l’intérieur, sur elle, sur les autres, sur leur capacité de coach.
J’ai une clientèle fantastique, des personnes contentes, bosseuses, qui participent du reste je trouve que notre groupe Facebook est extraordinaire, car il se passe toujours quelque chose et les questions qu’elles posent sont vraiment de qualité !
Pourquoi ça m’arrive ? Pas parce que je suis la meilleure, mais parce que j’ai fait un énorme travail intérieur.
Parce que je me place au même niveau qu’elles.
Parce que j’ai des pensées de qualité envers elles, envers moi et envers mon programme. J’adore mon programme et je sais qu’il donne des résultats incroyables.
Et je nourris ça jour après jour….
Si j’ai une pensée type “Oh! elle se qu’elle fait, c’est pas ok… je fais un partenaire de schéma et je regarde en moi ce qui se passe“.
On se cache souvent derrière: “Non mais là, ça touche mes valeurs“. En réalité, si ça fait émerger une émotion, cette personne est un parfait partenaire de schéma et non pas un justificatif que toi tu fais juste.
Je suis intègre et ça, ça veut dire aussi que je vis ce que je prône.
J’adore ma vie, je suis fière de moi, de tout ce que j’ai construit, et ça se sent.
Et donc j’attire des personnes comme moi. Que se soit clientes ou proches.
Je vois des membres de ma famille se transformer par effet domino.
Je le vois aussi chez mes clientes. L’autre jour, une cliente était prête à quitter son emploi parce que ça ne fonctionnait pas avec son chef… en utilisant ce qu’elle a appris au sein du programme, elle nous a partagé la semaine dernière qu’elle lui avait parlé et que tout c’était arrangé ! Donc nul besoin de quitter son job, c’est fantastique ça !
Alors, si là! tu te dis: Zut! Mais moi aussi je lui ai parlé…. et ça n’a rien changé…
Parce que tu l’a fait pour convaincre de ta valeur et pas pour simplement dire ton ressenti.
Parce que tu voulais obtenir quelque chose de lui pour que toi tu te sentes mieux.
Et c’est normal, tu me diras, c’est le but. Sauf que dans cette quête, on essaie de forcer les autres. Et l’être humain, n’aime pas être forcé à faire quoi que ce soit…
Et là! est le gros drame du développement personnel. C’est qu’il est pour moi, je je et re je… et pas pour une écologie interpersonnelle.
Si tu veux toujours obtenir quelque chose des gens, tu te mets dans une émotion de convaincre. Et comme je l’ai dit, ça nous arrive même en tant que coach ou thérapeute et je suis aussi passée par là !!!
Et on s’épuise et on empire les situations jusqu’à devoir couper les liens.
Donc si tu te dis: Le problème c’est les autres, je laisse tomber, ils ne comprennent rien, cet épisode était pour toi !
Revenir à un développement interpersonnel, pour ne plus convaincre les autres mais les influencer positivement, les inspirer à vivre leur idéal, leur montrer que ça fonctionne vraiment.
Revenir à une humilité.
Revenir à l’amour.
Revenir à la compassion.
Sans les autres, la vie est triste.
Même les plus introvertis d’entre nous, ont besoin d’une personne à aimer.
Et rappelle-toi que parfois on se dit introverti par peur d’être blessé par les autres.
Mais on va voir tout ça ensemble dans la formation du 7 septembre. J’ai hâte de vous y retrouver; on ira coacher ses schéma de base qui nous empêchent d’être entouré et d’attirer des personnes conscientes et motivées.
Tu vas apprendre à être en paix avec toi-même et comment coacher les autres en utilisant mon outil partenaire de schémas, Parce que tous ces gens qui croisent ta route, te montrent exactement là où tu dois aller pour vivre ton idéal, et oui, même ta belle mère, même ce chef qui abuse de toi, même ta copine Simone qui se prend pour une princesse et même et surtout, tes clientes qui te plantes là….
Et les autres à la semaine prochaine pour le prochain épisode !
Related posts