
Aujourd’hui, la deuxième raison pour laquelle il est encore difficile de vivre des relations épanouies : nous avons trop peu d’exemples qui nous inspirent. Soit les couples se déchirent et ça renforce notre sentiment que l’amour est compliqué. Soit, ils ont l’air idylliques, jusqu’au jour où on découvre que ça ne va pas entre eux.
Notes du podcast
193 – C’est normal de ne pas vivre des relations épanouies partie 2 : pas d’exemples de couples épanouis.
La semaine dernière je vous partageais que c’était normal de ne pas vivre de belles relations, en partie à cause du manque de compétences, ou devrais-je dire, de l’ignorance du personnel aidant.
Et j’ai pensé à un autre exemple très simple, qui va sans doute vous parler :
Je vous disais que si vous allez chez une personne qui dit “ça arrivera quand ça arrivera ou ayez confiance en vous“ de vite chercher une autre personne pour vous aider. Parce que c’est comme si vous avez un cancer ou n’importe quelle maladie, et que votre médecin, ne vous parle pas de l’alimentation ni de la biopsychologie, il manque un bout dans le processus qui va mener à une vraie guérison.
Et ça m’est arrivé, et je suis de loin pas la seule, lorsque mon dermato m’a diagnostiqué mon psoriasis, il m’a donné une crème, et je me souviens lui avoir demandé, est-ce que je dois aller voir un psy ? Il m’avait répondu : non pas pour le moment. Mais il ne m’a pas parlé des effets du stress sur le psoriasis, ni que l’alimentation jouait un rôle crucial dans la guérison.
Ça je l’ai découvert parce que j’étais motivée de tout faire pour guérir, tout du moins pour le stabiliser… Mais encore une fois, j’ai été face à une personne qui, soit par manque de savoir, soit aussi peut-être simplement parce qu’il ne croit qu’en la médecine traditionnelle, aurait pu me privé de ma guérison.
Après comme je vous le disais dans l’épisode précédent, il ne faut pas leur en vouloir, il m’a énormément aidée pour d’autres problèmes de peau durant mon enfance et adolescence.
C’est simplement qu’il avait atteint sa limite et, je me suis responsabilisée en cherchant des solutions.
Et au jour d’aujourd’hui, grâce à internet, aux témoignages des gens, on ne peut plus ignorer le panel de solutions qui s’offrent à nous.
La question est toujours la même : es- tu prête à faire ce qu’il faut ?
Voilà, c’était un petit supplément sur l’épisode de la semaine dernière pour mettre encore plus de clarté.
Pour la deuxième partie, j’avais envie de vous rendre attentives au fait qu’il y a peu de couples qui sont inspirants et vraiment complices.
Parfois on en connaît 1 ou 2, parfois zéro… mais pas suffisamment pour croire que vivre des relations épanouies c’est la norme.
La norme c’est plutôt, “et ils divorcèrent à 40 ans.“
Et ça commence souvent dans la relation parentale.
Partant de cette réalité, il est plus difficile de garder espoir et motivation. Comme pour mon psoriasis, si on m’avait répété c’est incurable il n’y a rien à faire, j’aurais sans doute abandonné. Mais non, je me suis accrochée aux quelques exemples de personnes qui arrivent à le soigner et stabiliser.
Ce qui est navrant, pour le mariage ou les couples, c’est que trop souvent, même les quelques-uns qui avaient l’air géniaux, finissent toujours par nous avouer qu’en réalité, ça ne va pas si bien que ça. Ou tout à coup ils divorcent et ça nous surprend.
Alors ça renforce l’idée que ce n’est pas possible et qu’on va se brûler les ailes.
Lorsque les gens pensaient que la terre était plate, la grande majorité en était convaincue… Ils croyaient ce qu’ils pensaient voir, et n’avaient donc aucune envie de prendre leurs goélettes pour aller arpenter les mers au péril de leurs vies, pour voir si vraiment elle était plate ou pas !
Non, ils étaient convaincus qu’ils allaient tomber dans le vaste univers arrivé en bout de chemin !
C’est seulement quelques irréductibles qui y ont suffisamment cru pour se lancer, essayer, et tout faire pour prouver qu’ils avaient raison.
Et grâce à eux, on peut toutes voyager à travers le monde et découvrir des paysages et des animaux merveilleux qu’on aurait jamais vu sinon.
Alors, pour celles qui se disent ok mais ça à décimé des peuples, oui c’est vrai on peut toujours peser le pour et le contre…
Mais tu vois l’idée derrière cette métaphore.
Chaque génération, emmène avec elle les croyances, habitudes de la génération précédente et ça fait un bon cumul.
Et là, pour ma génération, les personnes entre 30 et 60 ans, on est encore influencé par les vieux schémas amoureux.
Le premier étant il faut se marier et avoir des enfants, et divorcer c’est honteux.
Le mariage est un sacrifice.
La femme s’occupe des enfants.
Et on va avoir cette tendance de s’appuyer sur ce qu’on voit, comme la team la terre est plate.
On voit 56 exemples de couples qui se critiquent, se déchirent, se trompent, un qui sacrifie sa carrière, l’autre qui accepte de ne pas avoir d’enfants par amour pour l’autre.
Et ça ne donne pas envie.
On est loin du couple idyllique, et même si on vit des relations magnifiques, une petite voix dans un coin de tête nous dit “ça ne va pas durer“.
Bref on chante “Désenchantée“ de Mylène Farmer en boucle…
Ce qu’on ne réalise pas, c’est que ces couples sont victimes, et nous aussi, des vieilles blessures, des vieilles croyances, dont les autres générations ont elles aussi été victimes et n’ont jamais pris le temps de changer ça, ou tout simplement, ne savaient pas.
Et surtout, la génération de nos parents, les baby-boomers avaient d’autres soucis que penser à vivre une relation complice. et surtout, il n’avait pas accès à autant de savoir sur les émotions et le fonctionnement humains. C’était réservé à une poignée de pionniers. Pionniers qui étaient pris pour des fous, du reste on dit encore aujourd’hui, “Elle est folle faut aller chez le psy“, j’ai moi-même récemment suggéré à une proche d’y aller et elle m’a répondu “je n’en ai pas besoin je ne suis pas folle !“.
Demander de l’aide était perçu comme une faiblesse, alors on serrait les dents et on restait marié coûte que coûte.
Et même s’il y a eu énormément de progrès, on voit encore trop de couples qui ne s’entendent pas, trop de sacrifices, de suradaptation, de divorces dans la douleur et surtout, la plupart d’entre nous l’ont vécu et n’ont pas envie de remettre le couvert…
On doit l’admettre, trop souvent, on ne sait pas qu’on peut faire autrement.
Et on en est là, nous n’avons pas encore suffisamment d’exemples de relations ou de mariages qui fonctionnent à merveille, pour se dire “tiens, moi aussi je veux ça“.
On a non plus pas suffisamment d’exemples de couple qui oui, peut être ne fonctionnaient plus, et on trouver une solution pour retrouver un deuxième souffle et être épanouie.
Et là on en revient à l’épisode précédent, on ne sait pas qu’on peut réellement changer les choses, parce que parfois même si on a essayé, on a pas eu le bon interlocuteur.
Partant de là, on navigue plutôt dans un discours de “je veux éviter ça à tout prix“, on se met des blocages, on fait grandir des peurs et on reste dans “j’espère le trouver, mais ça ne vaut pas vraiment le coup de tout faire pour, donc si je le rencontre comme ça, ça me va.“
Et comme je le disais dans l’épisode sur le polyamour, on va rejeter tout ce qui nous semble être la cause de nos futures souffrances, donc la relation ou le mariage.
Et c’est exactement ça qui cause des célibats prolongés ou des échecs amoureux à répétition… Parce qu’on sait ce qu’on ne veut pas, mais on ne va pas vraiment chercher ce qu’on veut.
Et comme on ne croit pas que c’est vraiment possible, arrive toujours un moment où une personne nous dit “ ne te marie jamais ! évite d’habiter avec ! choisis bien car après tu es coincée à vie“, qui bien sûr, nous fait perdre tout l’élan et on repart dans “tant pis, si ça doit arriver ça arrivera…“ qui est le meilleur moyen de rester célib.
Et même si personne ne nous influence… On se base sur nos ex.
L’autre jour j’étais à un repas, il y avait une dame célibataire, et elle disait qu’elle ne trouvait jamais personne avec qui ça fonctionnait, et à un moment, elle dit “en tous cas, moi c’est exclu que j’habite avec“ et quand j’ai demandé “ha bon pourquoi?“,
elle m’a expliqué que vivre avec son ex avait été un calvaire pour diverses raisons.
Tristement, mais bien sûr à juste titre, elle se basait sur son passé pour tenter de construire son avenir, mais elle le faisait encore sous le coup de la colère.
Ce qui ne mène jamais à un schéma idéal, la preuve, ses histoires ne fonctionnaient jamais.
On a donc pas besoin d’horribles histoires des autres, parce qu’on a les nôtres qu’on ne désire pas répéter.
Sauf qu’on oublie qu’on les répète sur la base de nos peurs, conditionnements présents depuis l’enfance.
On doit donc garder en tête que et nous, et ces personnes avons un schéma amoureux, et avons rencontré nos partenaires de schéma, sur la base d’un passé révolu.
C’est donc en fonction des blessures, des loyautés familiales ou encore des peurs, qu’on fait nos choix amoureux.
Et c’était souvent des erreurs de casting, on a choisi le plus beau, celui qui avait le meilleur avenir, le coup de coeur sans regarder si la dynamique de couple allait vraiment nous convenir, ou encore dans l’espoir qu’un jour ça aille mieux… et je dis nous parce que je suis aussi passée par là…
il y a aussi le fait qu’avec les années, le couple est devenu un coussin de confort, et une case cochée dans notre chemin de vie sur laquelle on se repose.
La personne est là, on a pas besoin de faire plus, on se laisse vivre, on est pris par les enfants, par notre job et la relation se dégrade petit à petit.
Ce ne sont pas non plus des exemples sur lesquels s’appuyer. Ils ne font que récolter d’autres preuves que ça ne fonctionne pas.
La moralité de cet épisode est que nous n’apprenons pas comment bien choisir la personne qui va partager notre vie, et encore moins comment vivre des relations épanouies.
Alors vous ne devez en aucun cas vous fier à ces couples, ou aux personnes qui ne vivent pas vraiment une belle relation, ni même à votre passé.
Restez focus sur ce que vous voulez, vous.
Celles qui sont dans Change ton schéma, on se libère de ça dans le module 2.
On dégomme les loyautés familiales, les conditionnements conscients et inconscients, les blessures, les croyances et tout ce qui fait qu’on ne rencontre pas le bon.
C’est vraiment ce que j’ai fait. J’ai créé mon idéal de relation, et j’ai laissé ce qui ne m’appartenait plus. Quand j’ai commencé à faire ça, j’ai rencontré des hommes avec qui ça fonctionnait mieux, 3 relations qui ont duré quelques mois, et en affinant encore et encore, en évaluant de manière concrète avec Partenaires de Schéma, j’ai pu rencontrer Raphaël.
Je me suis mise aussi des œillères, j’ai décidé que j’aurais un couple épanoui, que je ferais tout pour, que c’était le plus important dans ma vie.
J’ai pris du recul quand je voyais des couples qui ne m’inspiraient pas, et j’ai aussi pris du recul avec les personnes qui n’y croyaient pas.
Voilà pour cet épisode, viens me partager sur Instagram ou Facebook ce que tu as réalisé en écoutant cet épisode, comme ça on connecte ensemble ! Et si tu adores le podcast, mets-lui 5 étoiles, je t’en serais vraiment reconnaissante, c’est le meilleur bouche-à-oreille. Un infini merci à celles qui l’ont déjà fait, si c’est sur Spotify vient me le dire sous l’épisode dans IG ou Fb comme ça je peux te remercier personnellement !